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La vie est un voyage, un rêve, que nous rendons réalité.
Voyager c’est rêver, oui ! Voyager c’est sentir et ressentir !
Voyager c’est partager, apprendre, comprendre. S’élever, grandir, s’enrichir.
Alors je rêve, je voyage et je vis, du mieux que je peux !

Vivre, penser, communiquer impactent. Moi, eux, nous… Elle, notre planète, bien sûr.

Est-ce que voyager impacte ? oui, bien sûr ! Positivement ou négativement ? À nous de le décider. Mais tout n’est pas noir ou blanc. Les réalités se situent dans les millions de nuances de gris. Notre impact, notre empreinte, ce que nous léguons, sont décisions. Nous, sommes décision. À tout moment.

Alors j’ai décidé…

Décidé d’être cohérent avec moi-même et quitter une industrie et une entreprise qui m’a pourtant alimentée durant de nombreuses années. Littéralement d’ailleurs. Symboliquement surtout. Je lui serai infiniment reconnaissant de m’avoir mené en Colombie, en 2017.

Mais quand les bénéfices (matériels) ne pèsent plus face aux coûts (moraux), il est temps. Il est vital même !

Et donc, en octobre 2019, je troque mon ordinateur et mes Stan Smith pour un sac à dos, des bottes en caoutchouc et des chaussures de marche. Je me mets en route vers le sud, direction l’Équateur.

Ce voyage, je l’avais rêvé depuis si longtemps. « Je lâche tout et je me baaaarre » avais-je déjà crié en 2009 puis 2016. 2019 sera la bonne. Tout vient au bon et parfait moment m’a-t-on dit un jour.

Dans ce bus qui m’amène à la frontière entre la Colombie et l’Équateur je me sens léger, excité, impatient, heureux. Je souhaite « faire de la montagne et apprendre la permaculture » avais-je alors annoté sur mon journal !

Et ainsi fût-il ! Des levers de soleil à 5600m après une nuit de marche sur glace, des treks de 4 jours en autonomie, de l’escalade à plus pouvoir serrer la main. Des volontariats dans des fermes permacoles en Équateur, le cours certifié de permaculture au Chili, deux semaines en pleine Patagonie sans réseaux sociaux. Le contrat était rempli et mes convictions encore plus forgées. Il est crucial de se reconnecter aux fondamentaux. Sortir de l’anthropocentrisme pour valoriser tout le Vivant sans lequel nous n’existerions pas. Rencontrer celles et ceux qui ne l’ont jamais lâché eux, ce lien avec la nature. Merci à eux.

Deux ans après LA décision, quelques kilomètres parcourus le long de la cordillère des Andes et des heures de réflexions et tergiversation, tout s’éclaire.

Pourquoi ne pas organiser des voyages comme je les aime ! Proches des autres. Des voyages d’expériences, des immersions. Des actes solidaires (ou presque !). Ces voyagent qui nous régénèrent, qui nous bouleversent. Faire découvrir ces territoires, ces peuples, ces gens, qui ont tant à nous partager. Voyager pour en prendre pleins les yeux aussi, merci Mère !

Mais dis donc… ? Mon père… Soliderrance… ce beau projet qui est en pause… ce fût l’évidence !

Voilà comment Soliderrance s’est remis en activité. Voilà comment je me sens cohérent. Voilà comment vos voyages seront tous, une petite partie de ce que j’ai vécu et souhaité vous proposer.

Rêvons, voyageons, régénérons.

Adrien

Cet article a 2 commentaires

  1. Carudel

    Super ! Bravo 😉

  2. Yves

    Bravo à Toi Adrien…..rien ne se perd, rien ne se crē, tous ce transforme.
    Tu es une belle personne !

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